De fabuleuses possibilités de randonnées et une hospitalité qui va vous réconforter, voilà ce qui vous attend dans votre voyage au Tadjikistan. A la pointe de l’aventure, votre séjour saura vous combler par ses magnifiques paysages et ses nombreuses découvertes culturelles. Voici un petit aperçu de la gastronomie du Tadjikistan : son plat national, le plov.
La cuisine tadjike a beaucoup en commun avec les cuisines russe et ouzbèk mais garde une certaine identité. Son trait caractéristique est la grande quantité de viande que les tadjiks varient en fonction de leurs envies : mouton, bœuf, poulet et même du cheval pour fabriquer leur fameux saucisson kazi. Une autre particularité de la cuisine tadjike est l’utilisation abondante de légumes associés, presque à tous les repas, à du riz. Les repas riches en goût grâce aux herbes aromatiques et aux épices toujours présentes dans les plats sont souvent accompagnés de thé vert, le tchaï, boisson aimée de tous les tadjiks. Leplov est la preuve d’une cuisine populaire, goûteuse et qui réconforte. Un voyage pour vos papilles.
Le plov, ou och est le plat national du Tadjikistan. Originaire d’Asie centrale, il est principalement consommé au Tadjikistan, en Ouzbékistan mais aussi en Chine par les Ouïghours, peuple turcophone et musulman sunnite. C’est une sorte de paella, un plat de tous les jours à base de riz sauté, de légumes et de viande de mouton ou de bœuf nommé généralement och. Il est traditionnellement cuisiné le vendredi et est également consommé lors des fêtes. Il suffit de sept aliments pour réussir ce fameux plat traditionnel au Tadjikistan : une viande (mouton ou bœuf en général), de l’huile, du riz, des carottes, des oignons, du sel et de l’eau. En fonction des ingrédients, les tadjiks le préparent selon différents modes de cuisson : à la friture, à l’huile ou à la vapeur. Traditionnellement, ce plat était mijoté dans un chaudron.
Il faut savoir que le plov a une histoire particulière liée aux indépendances de 1991 de l’ex Union Soviétique. Le plov est un mot russe, devenu pilaf en turc, qui constitue le dénominateur commun des populations de l’Asie centrale. Il représente un plat national, mais de quelle nation ? Dans la mesure où l’Asie centrale est une entité, il représente le partage et sa nature de plat du quotidien et de fête est la même dans chaque pays. Mais chaque « nation » revendique ce plat comme une identité propre faisant partie intégrale de son patrimoine. Ainsi il existe un plov à la manière ouzbèke par opposition à la façon tadjike, elle-même différente de celle kazakhe. Il est intéressant de constater que jusque dans le discours sur le plov, on peut discerner un reflet des attitudes politiques de chaque nation. Le plov fait aussi partie de la dynamique de la diaspora notamment en France et en Belgique. Il est, dans tous les cas, synonyme de partage, « on ne mange jamais du plovseul », synonyme d’identité « le plov c’est l’Asie centrale », accentuant le besoin de reconnaissance dans un contexte de déracinement. Même si chaque nation s’efforce de garder leur identité, les populations sont héritières d’un passé, d’une tradition et d’un langage culinaire commun.
Le Tadjikistan, une destination peu connue, des montagnes isolées à découvrir en suivant le meilleur circuit routier d’Asie centrale, l’extraordinaire route du Palmir aux magnifiques paysages de plaines désertiques, de steppe et de sa région des sept lacs. Découvrez un pays héritier de traditions et de coutumes, NostalAsie, votre spécialiste de l’Asie vous invite vous aussi a préserver cette notion de partage importante que vous ressentirez lors de votre séjour à la carte au Tadjikistan.
NostalAsie vous donne l’occasion de tester la recette du plov tadjike, bon appétit !
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