Circuit individuel Chili : Le désert d’Atacama
Le désert d’Atacama, à défaut d’être le plus grand désert du monde, en est le plus sec, avec une pluviométrie quasiment inexistante. Seuls les brouillards occasionnels fournissent une infime humidité à cet océan de sécheresse. Aucune végétation n’y pousse, excepté dans les oasis où l’on pratique la culture à l’échelle restreinte. Mais la plus grande richesse du désert demeure son sol, riche en cuivre, fer, or et argent. L’activité minière représente la pierre angulaire de l’économie locale.
L’on pourrait concevoir ce désert comme une morne plaine dans laquelle les paysages s’enchaînement immuablement. Il n’en est rien, chaque région de l’Atacama recèle sa propre identité. Dans la vallée de la Luna, à l’ouest de San Pedro, vous aurez l’impression d’avoir littéralement atterrit sur la Lune. Le spectacle des cratères, des formations rocheuses incongrues et la vue sur les Andes est époustouflante. Tout comme le sont les geysers du Tatio : la rencontre du magma volcanique avec le fleuve souterrain gelé provoque des geysers de vapeurs à haute pression. Un spectacle impressionnant. Pour continuer la liste des sites uniques, il faut parler du Géant d’Atacama, un géoglyphe inscrit dans la roche. Il représente une autorité indigène avec une couronne de plume et un masque de félin. A sa gauche, un saurien le relie « au monde d’en bas », la terre de Pachamama. Ce géoglyphe daterait de l’an 900. A l’instar de son cousin bolivien d’Uyuni, le Salar d’Atacama est une grande dépression saline au bord de la Cordillère des Andes. Ce désert de sel se retrouve alimenté par de multiples ruisseaux venant de la fonte des neiges, attirant les flamants roses qui se délectent des micro-organismes vivant dans l’eau saturée de sel.
Cependant l’homme aussi a réussi à coloniser et vivre dans ce désert de prime abord peu accueillant. La plus grande ville de la région est Calama, ville complètement tournée vers l’activité minière et point de départ pour les expéditions vers San Pedro de Atacama et Chiu-Chiu. Le premier est une oasis en plein désert très tôt investit par les populations indiennes de la région. Grâce aux travaux archéologiques d’un missionnaire belge, le padre (père). Le Paige, le musée de la ville retrace l’histoire de la ville au travers de magnifiques pièces et de momies incroyablement bien conservées. Quant à Chiu-Chiu, le village se trouvait sur le chemin de l’Inca, principale voie de communication durant l’Empire Inca. Le petit village de 350 âmes a su garder un charme intact avec une église qui mérite le titre de la plus belle du Chili. Le portail de l’église est un travail d’artiste avec des planches de cactus reliés par des lanières de cuir.
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