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Voyage au Turkménistan en 2025 - Les portes de l'enfer de Darvaza - ANN NostalAsie

Les portes de l’enfer de Darvaza au Turkménistan

Au cœur du désert du Karakoum, les portes de l'enfer de Darvaza offrent un spectacle saisissant : un cratère de 70 mètres qui brûle depuis plus de 50 ans. Ce phénomène géologique né d'un accident industriel est devenu l'une des attractions les plus mystérieuses d'Asie centrale.

Imaginez-vous face à un cratère de 70 mètres de large qui brûle depuis plus de 50 ans. Au cœur du désert du Karakoum, les portes de l’enfer de Darvaza offrent un spectacle saisissant qui attire les voyageurs du monde entier. Ce phénomène géologique né d’un accident industriel est devenu l’une des attractions les plus mystérieuses d’Asie centrale. Prêt à découvrir ce coin reculé du Turkménistan où la terre semble avoir ouvert ses entrailles ?

Voyage au Turkménistan en 2025 - Désert de Karakoum - ANN NostalAsie
Désert de Karakoum

Le Turkménistan et son cratère mythique

Le Turkménistan reste l’une des destinations les plus confidentielles d’Asie centrale. Ce pays, coincé entre l’Iran et l’Ouzbékistan, cache des merveilles que peu de voyageurs ont eu la chance d’explorer. Entre ses villes historiques comme Merv et ses paysages désertiques à perte de vue, le Turkménistan réserve bien des surprises.

En 1971, des géologues soviétiques se mettent à explorer le désert Karakoum, où se trouve Darvaza, à la recherche de pétrole. Ce qui devait être une simple opération de forage s’est transformée en phénomène permanent. Le sol s’est effondré, créant un cratère qui s’est mis à dégager du gaz naturel en continu. Pour éviter la propagation des émanations toxiques, les scientifiques ont décidé de l’enflammer. Ils pensaient que le feu s’éteindrait en quelques jours. Plus de 50 ans plus tard, les flammes dansent encore.

Aujourd’hui, ce cratère de 70 mètres de diamètre attire les curieux du monde entier. La nuit tombée, le site prend une dimension totalement différente. Les flammes orange et bleues créent un contraste saisissant avec l’obscurité du désert. Difficile de ne pas être impressionné par ce spectacle qui semble tout droit sorti d’un film de science-fiction…

Voyage au Turkménistan en 2025 - Portes de l'enfer de Darvaza - vue sur le cratère - ANN NostalAsie
Portes de l'Enfer de Darvaza de jour - Désert de Karakoum

Conseils pratiques pour visiter les portes de l’enfer

Comment s’y rendre

L’accès au cratère de Darvaza n’est pas des plus simples. Le moyen le plus sûr d’accéder au cratère gazier de Darvaza est de réserver une excursion auprès d’un voyagiste de confiance comme NostalAsie. Ceci vous évitera les tracas administratifs liés au visa turkménistan. Depuis Achgabat, comptez environ 4 heures de route à travers le désert, généralement en 4×4 étant donné qu’aucune route bitumée n’est aménagée.

Meilleure période pour la visite

Évitez l’été si vous ne supportez pas la chaleur extrême. Les mois d’avril à juin et de septembre à novembre offrent des températures plus clémentes. L’hiver peut être étonnamment froid dans le désert, mais les nuits étoilées valent le détour. La période idéale reste le printemps et l’automne, quand les journées sont douces et les nuits fraîches.

Sécurité et équipement

Le site est sécurisé (barrière de protection autour du cratère) et des camps de yourtes se sont développés pour que les visiteurs puissent passer la nuit près du cratère. Prévoyez des vêtements chauds pour la nuit, même en été. L’amplitude thermique dans le désert peut être surprenante. N’oubliez pas une lampe frontale, de la crème solaire et beaucoup d’eau. Ah aussi, sachez qu’il n’y a pas vraiment de commerce sur place. Même si le guide prévoira en conséquence, il peut être une bonne idée de préparer quelques encas à emporter. 

Voyage au Turkménistan en 2025 - 4x4 dans le désert de Karakoum - ANN NostalAsie
4x4 dans le désert de Karakoum

Notre visite des portes de l’enfer de Darvaza

L’étape de Kunya-Ourguentch

Notre voyage au Turkménistan remonte à 2018, lorsque nous sommes partis pour le tour des 5 « stans » (à savoir le Turkménistan, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan). Petit aparté, ce fut un voyage vraiment incroyable ! Si vous souhaitez visiter l’Asie Centrale, nous vous recommandons vivement d’opter pour un circuit de ce genre-là.

Bref ! Avant de rejoindre les portes de l’enfer de Darvaza, nous avons fait une halte à Kunya-Ourguentch. Cette ville qui se trouvait depuis quelques siècles au carrefour des routes commerciales reliant la Chine et l’Europe mérite vraiment le détour. Le minaret Kutlug Timur de 62 mètres de haut, le plus haut monument en Asie Centrale, nous a particulièrement impressionnés. Cette ancienne capitale du Khorezm nous a plongés dans l’histoire de la Route de la Soie (étonnant de voir autant de vestiges préservés dans cette région reculée).

Voyage au Turkménistan en 2025 - Minaret Kutlug Timur à Kunya-Ourguentch - ANN NostalAsie
Minaret Kutlug Timur à Kunya-Ourguentch

L’arrivée au cratère

Après plusieurs heures de route sur des pistes cabossées et alors que le soir tombe lentement, nous avons enfin aperçu une lueur orange à l’horizon. En approchant, l’odeur de soufre est assez particulière et saisissante. Puis, soudain, le cratère s’est dévoilé sous nos yeux. Même en plein jour, le spectacle est impressionnant. Le sol brûlé tout autour, les flammes qui dansent au fond du gouffre… On comprend vite pourquoi on l’appelle les portes de l’enfer de Darvaza.

Voyage au Turkménistan en 2025 - Portes de l'enfer de Darvaza - ANN NostalAsie
Portes de l'Enfer de Darvaza - Désert de Karakoum

Une nuit inoubliable dans le désert

Le vrai spectacle commence lorsque la nuit noire s’installe. Nous avons dressé notre campement à quelques centaines de mètres du cratère (assez loin pour dormir tranquille, mais assez près pour profiter du show). Les flammes prennent alors toute leur intensité. Orange, rouge, parfois bleue, la palette de couleurs change selon le vent et la concentration de gaz. Vous vous demandez si c’est bruyant ? Pas tant que ça finalement, juste un léger grondement continu qui berce la nuit.

Entre deux contemplations du cratère, nous avons levé les yeux vers le ciel. Dans ce désert préservé de toute pollution lumineuse, la voûte étoilée est époustouflante. La Voie lactée s’étale dans toute sa splendeur. C’est le moment parfait pour sortir l’appareil photo et tenter quelques clichés nocturnes (attention, les réglages demandent un peu de patience).

Au petit matin, les flammes sont toujours là, plus faibles mais fidèles au poste. Avec les premiers rayons du soleil, l’atmosphère change complètement. Le désert reprend ses droits, et le cratère semble presque apprivoisé…

Voyage au Turkménistan en 2025 - Nuit étoilée dans le désert proche du cratère de Darvaza - ANN NostalAsie
Nuit étoilée aux alentours du cratère - Désert de Karakoum

En résumé, les portes de l’enfer de Darvaza offrent une expérience de voyage vraiment différente. Ce phénomène géologique unique au monde mérite le détour, malgré les difficultés d’accès. Entre l’histoire fascinante de sa création, la beauté sauvage du désert turkménistan et la magie des nuits étoilées, ce voyage marque forcément les esprits.

Alors, tenté par cette aventure au bout du monde ? N’hésitez plus et contactez nos spécialistes de l’Asie centrale pour organiser votre voyage sur mesure au Turkménistan. Nous vous accompagnons dans la préparation de cette expérience inoubliable !

En 1971, des géologues soviétiques ont accidentellement percé une poche de gaz naturel lors de forages pétroliers. Le sol s’est effondré, créant un cratère qui dégageait du méthane en continu. Les scientifiques ont alors décidé de mettre le feu au gaz pour éviter sa propagation dans l’environnement. Bien qu’ils pensaient pouvoir éteindre les flammes en quelques jours, le feu brûle depuis plus de 50 ans. Ce phénomène exceptionnel attire désormais des touristes du monde entier, transformant ce lieu accidentel en véritable attraction touristique surnommée « les Portes de l’Enfer ».
La combustion continue du méthane dans le cratère soulève des questions environnementales importantes. Le méthane est un puissant gaz à effet de serre, bien plus nocif que le CO2. Cependant, la combustion transforme le méthane en dioxyde de carbone, réduisant son effet sur le changement climatique. Le président turkmène et les autorités sont confrontés à un dilemme : ce site est devenu une attraction touristique majeure pour le pays, mais sa combustion permanente contribue aux émissions de gaz à effet de serre. Au fil des années, le débat persiste sur l’opportunité d’éteindre définitivement ce feu pour des raisons environnementales.
Le cratère est situé au cœur du désert du Karakoum, dans le nord du Turkménistan, à environ 4 heures de route d’Achgabat, la capitale turkmène. Ce lieu reculé est accessible uniquement en 4×4 via des pistes non bitumées. Les touristes doivent obligatoirement passer par un voyagiste pour organiser leur visite, notamment pour gérer les formalités de visa. Le site, bien que difficile d’accès, attire chaque année de nombreux visiteurs qui viennent observer ce spectacle géologique unique, particulièrement impressionnant la nuit lorsque les flammes illuminent le désert.
Depuis que les géologues soviétiques ont décidé de mettre le feu à cette poche de méthane en 1971, plusieurs raisons expliquent pourquoi le cratère continue de brûler. Initialement, les scientifiques pensaient que le gaz s’épuiserait rapidement, mais la combustion se poursuit depuis plus de 50 années. Les autorités turkmènes font face à un paradoxe : bien que le président ait évoqué à plusieurs reprises la possibilité d’éteindre le feu pour des raisons environnementales et économiques (gaspillage de ressources), le cratère est devenu l’attraction touristique phare du pays. Ce lieu génère des revenus touristiques importants dans un pays peu visité, rendant difficile la décision de mettre fin à ce phénomène unique au monde.
La combustion du gaz naturel dans le cratère contribue aux émissions de gaz à effet de serre, participant ainsi au changement climatique global. Pendant des années, le méthane s’est échappé et a brûlé continuellement, libérant du CO2 dans l’atmosphère. Bien que la combustion soit préférable au relâchement direct de méthane (un gaz à effet bien plus puissant), l’impact environnemental reste significatif. Les autorités et le président turkmène sont conscients de cette problématique, mais doivent équilibrer les préoccupations environnementales avec l’importance touristique et économique du site pour le pays.Réessayer