Voyage Corée du Sud : La cuisine épicée et parfumée coréenne
La cuisine coréenne répond à deux principes : le piment et la fermentation. C’est certainement sur ces deux principes qu’elle échappe à toute comparaison avec la cuisine japonaise ou chinoise. Même si l’utilisation du riz, comme partout ailleurs en Asie, reste un élément clé de la gastronomie coréenne, les coréens ont réussi au fil des siècles à produire de nombreux plats issus de saumures, fermentations, marinades et autres combinaisons riches en saveurs.
Le piment, introduit par l’envahisseur japonais au XVème siècle, est devenu un incontournable. Broyé en pâte ou en poudre, le gochu sert aussi bien à relever un plat un peu fade qu’à donner un caractère propre au plat. Petit tour d’horizon des plats quelques peu épicés que vous pourrez manger en Corée …
Kimchi : commençons par le commencement, le petit chou fermenté que vous trouverez à TOUS les repas. Le kimchi est un chou fermenté avec une pâte de piment et des légumes. Il existe autant de recettes que de ménagères et il est possible de le faire à toutes les sauces : au chou, au concombre, au kaki, au radis … Le kimchi accompagne tous les repas dans une petite coupelle à côté de votre riz et de votre plat principal. Si l’odeur peut parfois déconcerter, les effets sur la santé eux sont indéniables : riche en calcium, en fibres, vitamine A et C, carotène, les coréens disent eux-mêmes qu’en manger tous les jours les protèges de la maladie et du vieillissement.
Bibimpab : bibimpab veut dire « touiller ». A l’époque, le bibimpab était une salade composée de restes de repas et assaisonné d’un large trait de sauce piquante. La base est du riz à laquelle l’on ajoute comme dans une salade des pousses de soja, des algues, des carottes, des champignons, avec un œuf au plat. Il peut être servit froid ou chaud.
Ttokboki : c’est le représentant idéal de la street food coréenne. Le tteok est un petit gâteau de pâte de riz cuit dans une sauce de gochujang (condiment fermenté coréen piquant à base de piment rouges, de soja, de farine de riz gluant et de germe de blé). Vous les verrez souvent préparé dans des tentes dans la rue, alignées sur une brochette. Au cœur de l’hiver, des ttokboki chauds sont véritablement réconfortants et seulement pour une poignée de wons.
Andong jjimdalk : voilà un plat qui n’est pas à base de piment. Et pourtant quand on le goûte on n’a pas d’autre choix que de dire « c’est épicé ! ». Epicé certes, mais délicieux. Dans ce plat, le poulet marine dans une sauce soja aigre-douce, avec des nouilles de riz, de la patate douce, des carottes, des épinards …
Jjigae : si votre plat en fonte vous revient bouillonnant et rouge, pas de doute, c’est que votre ragoût est épicé. Le jjigae est un bouillon dans lequel l’on verse des légumes et toute sorte d’ingrédients selon les régions et les recettes. Il en existe aussi bien à la viande, aux fruits de mer, au kimchi, au tofu, à la pâte de soja fermenté …
Haemultang : dans la catégorie fruits de mer, le haemultang en est certainement le plat le plus relevé. Les fruits de mer sont revenus dans un bouillon épicé avant d’être servit brûlant ou avec des nouilles maisons. Un vrai régal.
A côté de ça, la cuisine coréenne offre une multitude de plats pour estomac sensibles : le barbecue coréen (samgyeopsal, kalbisal …), les kimbap (sorte de rouleaux de riz fourré à l’image des maki japonais, les nouilles froides (servies glacées en été). Il existe même dukimchi non pimenté souvent appelé kimchi d’eau !
Et vous, si vous connaissez également d’autres plats coréens ainsi que les recettes, faites en nous profiter. Merci ! Bon appétit !
Pour goûter à toutes ces aventures au pays du Matin Calme, programmez votre prochain voyage en Corée et n’hésitez pas à faire appel à NostalAsie.