Voyage au Pérou : Extension sur la côte nord en quatre jours

Lima   

Lima, capitale moderne et trépidante, abrite plus de 8 millions de personnes (sur les 26 millions de péruviens). Plus de la moitié de la population cohabite dans des baraques surnommés “”pueblos jovenes””. Les habitants vous réservent un accueil souvent chaleureux, la vie nocturne est très active et la ville offre un large éventail d’hôtels et de restaurants, très abordables à Barranco, plus sophistiqués à Miraflores, située à la périphérie. En fait la ville possède des bidonville où il existe une économie parallèle où tout se négocie en cash. Ils vivent du commerce: textile. On ne peut plus définir les indiens.

De style colonial, le centre-ville s’articule en forme de damier autour de l’incontournable place centrale, la Plaza de Armas.  Bon nombre de musées exposent d’intéressantes collections, dont le musée de l’Or, le musée national d’Anthropologie et d’Archéologie, sans oublier les célèbres catacombes de l’église San Francisco. Le centre historique de Lima, “”la ville des Rois””, fondée par Francisco Pizarro en 1535. Si l’on a le temps, on peut aussi faire un détour par Huaca Pucllana (pyramide pré-inca) et les quartiers modernes et résidentiels de Lima (San Isidro, Miraflores…).

Suggestion de visites: Visites du quartier branché de Barranco et du musée privé Pedro de Osma située dans une très belle résidence pour mieux comprendre la période de conquête espagnole, ou encore le musée Larco Herrera, un des rares musées du monde qui ouvre sa réserve au public, abritant une impressionnante collection d’objets pré-incas.

Trujillo           

Trujillo est en quelque sorte un condensé du Pérou. Fondée en 1534, Trujillo est le fleuron de l’architecture coloniale péruvienne avec ses églises, ses résidences et palais aux couleurs chatoyantes et aux typiques balcons ornés de grilles.   Nous pouvons citer entre autres : la Cathédrale, le Monasterio del Carmen, les églises de Santa Clara et de San Agustín. Parmi les résidences et palais coloniaux, nous découvrirons : le Palacio Iturregui, la Casa del Mayorazgo, la Casa Urquiaga, la Casa Bracamonte et la Casa Ganoza. On flânera sur la Place D’Armes, les demeures coloniales (appelées “casonas”) dont les plus célèbres sont celles de Mayorazgo, Urquiaga, puis nous poursuivrons notre visite par la fameuse Eglise Santa Clara, la Cathédrale de Trujillo et le Musée d’Archéologie de l’Université – nommé également Casinelli – où nous pourrons admirer les vestiges découverts dans les ruines du site archéologique de Chan Chan. La ville, sur le Pacifique, est un paradis de verdure et de prospérité dans la pampa désertique côtière. Elle a bien mérité son nom de “ville de l’éternel printemps”, avec un climat sec et une température balançant entre 19 et 24°C. Entourée de prestigieux vestiges tel Chan Chan,  jadis capitale de l’Empire Chimú, ainsi que les sites de la Huaca del Sol et Huaca de la Luna, cette agréable cité coloniale est une halte très appréciée entre nord et sud, costa et sierra. Trujillo est une des villes les plus riches en bâtiments coloniaux conservés en parfait état. La ville est calme, sûre, propre : plus belle en somme que la plupart de ses homologues. Cette ville du printemps éternel, où règne une étonnante joie de vivre, est fière de partager son passé prospère. Inscrite au Patrimoine Culturel de l’Humanité, vous pourrez découvrir les balcons en bois sculpté, les fenêtres en fer forgé ainsi que les couleurs vives des demeures coloniales qui bordent les arcades de la Place d’Armes. Avec son charme colonial intact et son climat doux et tempéré toute l’année, la cité constitue une agréable étape pour découvrir les cultures Chimú (1000 – 1470) et Mochica (100 – 700). La troisième plus grande ville du Pérou est également située près de belles plages du littoral du Pacifique ; le cadre y est idéal pour savourer la délicieuse gastronomie locale, principalement à base de fruits de mer. Si vous avez du temps, attardez vous pour visiter le port de pêche de Huanchaco, ou la pêche se pratiquait déjà, il y a mille ans de cela, dans les pittoresques “Caballitos de totora” (petits chevaux de paille), certains pêcheurs perdurent encore à ce jour.

Chiclayo        

La Cité de l’Amitié rayonne sur le nord de la côte. Elle est un nœud de communication vital entre la côte et la sierra septentrionale, et la selva. La ville, agitée et chaude, n’a rien gardé de son passé architectural. Découvrez sa cathédrale néo-classique datant de 1869 et le fabuleux et énigmatique Señor de Sipán